Grand-mère avec une petite fille heureuse mettant une pièce d’argent dans une tirelire.

    D’après les chiffres de l’ASPIM (Association française des Sociétés de placement immobilier), la valeur des parts de SCPI en attente de retrait s’élevait à 2,1 milliards d’euros en fin d’année 2023. Comparée à sa valeur un trimestre plus tôt (fin septembre), celle-ci a progressé de 900 millions d’euros.

    Cette hausse significative s’explique par les problèmes de liquidités rencontrés par certaines sociétés de placement immobilier au cours des derniers mois. Celles-ci n’ont pas pu réaliser suffisamment de collecte pouvant couvrir les ordres de retrait.

    Une situation contrastée

    L’ASPIM a indiqué que

    Les problèmes de liquidités ne touchent qu’un certain nombre de SCPI,

    Et parmi les 216 fonds recensés, 121 d’entre eux ne disposent pas de parts en attente de cession au 31 décembre 2023. Mais,

    ImportantCette situation qui semble convenir aux investisseurs institutionnels pénalise les particuliers, car les délais de vente s’allongent démesurément.

    La valeur des parts en attente de retrait varie d’une société de placement immobilière à l’autre, et pour certains fonds de taille importante, le montant peut atteindre 300 millions euros.

    ImportantAfin de remédier à la situation et relancer la collecte, certaines d’entre elles ont ainsi décidé de diminuer les frais de souscription depuis janvier 2024.

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    La constitution de fonds de remboursement comme solution

    Parmi les SCPI ayant des problèmes de réserves de liquidités se trouvent Pierrevenus d’Aestiam (12,4 % du capital en attente de rachat à la fin 2023 et un montant de 24,4 millions d’euros en attente de cession), NovaPierre Résidentiel de Paref Gestion (11,4 % du capital en attente de rachat au 31 décembre 2023 et une enveloppe de 36 millions d’euros en attente de cession), et LF Grand Patrimoine de La Française (11 % du capital en attente de rachat et un montant de 154,3 millions d’euros en attente de retrait).

    Dans l’optique de pallier leurs problèmes de liquidité, les SCPI n’ont d’autres solutions que de revendre leurs actifs en vue de constituer un fonds de remboursement. Cependant, cette opération entraîne l’application d’une décote sur la valeur des parts à céder.

    À retenir
    • Certaines SCPI font face à des problèmes de liquidités depuis plusieurs mois, faute d’avoir pu réaliser une collecte fructueuse entre septembre et décembre 2023.
    • Quelques SCPI touchées par ce problème diminuent les frais de souscription afin de relancer la collecte et choisissent de revendre leurs actifs pour alimenter les fonds de remboursement.
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    Rédaction meilleurtaux Placement

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